Trois membres de la dynamique association des "Cavaliers du Bas-Armagnac" de Villeneuve de Marsan, Odile, Georges et Stéphane, ont parcouru une partie du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, à cheval. Partis du Puy en Velay le samedi 3 mai, nos trois valeureux cavaliers ont chevauché par mont et par vaux sur presque six cents kilomètres à travers la Haute-Loire, la Lozère, l'Aveyron, le Lot, le Tarn et Garonne et le Gers avant d'arriver chez eux, dans les Landes à Aire sur Adour le mardi 27 mai. Un chaleureux comité d'accueil les attendait pour les féliciter.

La "caravane" sur l'Aubrac

La météo leur a été favorable ; seules quelques giboulées les ont rafraîchis en Gascogne, leur faisant oublier le vent subi la première semaine. Les régions traversées, aussi riches que variées, leur laissent des souvenirs inoubliables : le Velay et ses champs de lentilles, le Gévaudan (ils n'ont pas été attaqués par la bête), la Margeride et ses parterres fleuris, l'Aubrac et ses immensités sauvages, le Quercy, le Pays de Serres et ses vergers et la Limogne. Le village de Conques, dans son écrin de verdure restera dans leur mémoire comme un passage incontournable du pèlerinage.

Que dire de leurs montures ? Leurs chevaux ont été, à leurs dires, émérites : passant partout (ils ont même descendu d'étroits escaliers), bravant la circulation en ville et le long des nationales, avalant les dénivelés, ne renâclant pas devant les multiples passerelles (même les métalliques), s'adaptant à toutes les situations. Leur cheval de bât, généreux petit camarguais, n'a pas rechigné sous sa charge. Leur satisfaction la plus forte ? Être arrivés au but qu'ils s'étaient fixé avec des chevaux en parfaite santé.

La fin de leur pèlerinage, avec sa partie espagnole, est prévue pour l'année prochaine. Ils ne manqueront pas de vous donner de leurs nouvelles.

Pour ce périple, Stéphane a essayé et totalement adopté la "Longue-Distance" à corne de la sellerie GUICHARD. Cette "4X4" de la randonnée lui a donné entière satisfaction. Très confortable durant les longues heures passées à cheval, elle permet, grâce aux nombreux dés de fixation, d'emporter beaucoup sur cette selle : sacoches, fontes et boudin. La corne offre l'avantage d'accrocher le porte-cartes ou diverses choses sans présenter beaucoup de désagréments. Pour cet accessoire, chacun évalue avantages et inconvénients. Très solide, cette selle n'a subi aucun dommages durant ce mois d'aventure.

Stéphane DORIER

Émail : stef.dorier@wanadoo.fr

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La selle "Longue-Distance" sur le cheval pie, à Conques